Une cantine pour devenir éco-responsables
Petite visite à la cantine de l’école Chomel en avril 2019…
Nous sommes à la cantine de l’école Chomel, 8 rue Chomel, avec une cuisine avec production sur place, où le chef fait donc VRAIMENT la cuisine. Dans cette cuisine ultramoderne, fraîchement rénovée, travaillent cinq personnes. Les trois premiers arrivent à 7 heures, les deux autres à 10 heures.
Au menu de ce mardi d’avril, un taboulé, des courgettes sautées, du cordon bleu et un milkshake banane fait maison.
Christelle, qui gère le froid (entrées ou desserts), s’occupe des milkshakes. Pour faire consommer des fruits aux enfants, elle a mixé fruits et cannelle et verse méticuleusement le milkshake dans… 320 verrines !
De fait, à l’école Chomel, on prépare tous les jours 230 repas pour les élémentaires, 60 pour les maternelles et une trentaine pour les adultes (enseignants, encadrants). Cinquante kilos de courgettes sautées avec de l’ail, de l’huile d’olive et des échalotes sont préparés. A la cantine Chomel, tout le personnel a le souci du goût, du beau, de la saveur et l’on ne sert pas des courgettes pleines d’eau. Une fois les courgettes prêtes, à 86°, elles sont placées dans une armoire chaude qui les maintient à température, jusqu’à l’heure du service.
De son côté, le chef, Mohamed Magassa s’est occupé des cordons bleus qu’il a cuits à 200°. Sa spécialité, les gâteaux maison. « Je fais des gâteaux au yaourt, des gâteaux au chocolat… Les enfants adorent et demandent du rab. »
Lutter contre le gâchis alimentaire
A 11h 30, les élèves de primaire arrivent au premier service.
Ils se présentent au self, mettent l’entrée, le plat et le dessert sur leur plateau ergonomique, avant de s’asseoir en petits groupes.
Les assiettes se vident, des sourires se dessinent sur les visages et le cordon bleu, ainsi que le milkshake, semblent obtenir les faveurs du plus grand nombre.
Avant de ranger leurs plateaux, les enfants les vident sur une table de tri. Cinq collecteurs recueillent les différents restes alimentaires et une balance donne le poids du gâchis alimentaire. En plus d’avoir bien mangé, les élèves, sont sensibilisés pour devenir éco-responsables. Les restes collectés deviendront du compost, ou alors ils seront valorisés en énergie renouvelable.